mercredi 9 mars 2011

Comment faire pleuvoir dans le sahara

Au début du 21° siècle, nous sommes capables de construire des iles artificielles pour attirer les touristes et des stations de sport d' hiver en plein désert. Alors faire pleuvoir dans le Sahara pour stopper l' avancée su Sahel, est-ce possible ?

Peut-être mais cela aura un coût économique pour construire les infrastructures nécessaires

Imaginons plusieurs hectares de capteurs solaires flottant sur les côtes de la Mauritanie par exemple.
Ces capteurs sont de grandes couvertures foncées munies d'une cheminées. Les rayons du soleil évaporent l 'eau de mer. Cette vapeur est collectée grâce aux cheminées, acheminée sur terre grâce à un réseau de pipeline et, par condensation, stockée sous forme d'eau douce dans des réservoirs situés enterrés dans les dunes avoisinantes. Quand le réservoir est plein, le surplus est à nouveau évaporé ( la journée) grâce à des capteurs solaires, terrestre cette fois.

La vapeur générée monte d'elle même pour être de nouveau stockée dans un deuxième réservoir en amont et situé plus loin dans les terres. Et ainsi de suite.

La réserve d'eau douce est ensuite gérée pour l' irrigation d'une partie du territoire environnant le réservoir et pour arroser des plantations d'arbres ( et de potagers accessoirement).

Lorsque ces arbres ont atteint une maturité suffisante pour faire de l 'ombre, l 'évaporation journalière sous les arbres est nettement diminuée, on peut alors utiliser l 'eau douce produite en mer pour étendre la plantation.

Après 150 ans environ, des milliers d 'hectares de forêt sont créés, le Sael à reculé. La forêt génère sa propre pluie et nos capteurs deviennent inutiles.

Pendant 150 ans les fonds marins n'ont pas vu la lumière du jour. La faune et la flore de proximité est morte, mais une partie du désert est maintenant une forêt équatoriale qui poursuit naturellement son développement comparable à celle des Antilles. Le démontage du capteur solaire permet à la lumière du soleil de reconstruire l'œuvre vivante en quelques années.

LA NATURE NOUS FAIT VIVRE, AIDONS LA !

Mais cette solution n 'est pas idéale. Comment pourrait on arrivé au même résultat sans toucher à la faune et à la flore marine ?

La solution est le marais salant !

Partons du principe qu'il faut environ 30 litres d'eau de mer pour produire 1kg de sel. Sachant que les "Salins du Midi" produisent 340 000 tonnes de sel par an, on peut dire qu'ils évaporent 10 milliards de litres d'eau de mer par an grâce à une énergie gratuite, le soleil. Cette vapeur est rejetée dans l 'atmosphère car chez nous, elle ne vaut pas grand chose.

Imaginons la même entreprise sur les côtes mauritanienne avec un rendement 2 fois supérieur car cette région est nettement plus exposée. Imaginons aussi que nous puissions, grâce à des capteurs solaires, multiplier encore par 2 le processus d 'évaporation et capter la vapeur pour la restituée condensée dans des réservoirs. Ce serait 40 milliards de litres d'eau douce produits par an.

Des marais salants circulaires recouverts de capteurs solaires multipliant le taux d'évaporation et récupérant la vapeur pour la condenser dans de grands réservoirs centraux. Le trop-plein est rediriger naturellement ( par évaporation) vers des réservoirs de stockage en amont. 40 800 000 tonnes d'eau douce par an !!

Après quelques décennies la forêt crée est suffisamment importante pour générer de la pluie. l 'irrigation n'est plus nécessaire à cet endroit. des réservoirs peuvent être construit plus loin dans les terres.

http://wagane.free.fr

À propos de l'auteur :

Hugues Boyenval, designer naval, dessine des bateaux électriques fonctionnant grâce aux énergies solaire, éolienne et hydrogène depuis plus de 10 ans. 30 ans au service de l'environnement? tout d'abord dans la collecte et le recyclage des déchets industriels puis dans les énergies renouvelables.
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